FLASH PLAYER EST REQUIS POUR VOIR LE CONTENU DE CETTE PAGE
Baie de l'Île de Grâce
Les larges baies abritées, les berges peu escarpées et la faible profondeur du lac Saint-Pierre en font un milieu propice pour la croissance de vastes étendues de plantes émergentes et submergées.
Les plantes aquatiques jouent un rôle important dans la diminution de l’érosion en freinant la force des vagues et en retenant le sol avec leurs racines.
Les plantes forment ainsi une sorte de rempart contre les vagues.
VIDÉO 0 m 12s
Cette vidéo montre les mouvements des nénuphars et des scirpes dans les milieux humides.
Sagittaires
Elles retiennent les matières en suspension provenant des tributaires. Ceci favorise la sédimentation et augmente la transparence de l’eau.
Demoiselle sur une feuille de nymphéa
Une faune abondante et variée se sert des plantes aquatiques comme habitat.
Le Grand Héron se cache entre les tiges pour pêcher en toute tranquillité.
Un autre échassier de taille inférieure, le Petit Blongios, chasse les insectes en se perchant sur les tiges et les feuilles des quenouilles. Cette espèce rare, classée vulnérable au Québec, utilise aussi cette plante pour construire son nid.
La Guifette noire fabrique son nid avec des plantes aquatiques.
Pour les oisillons de cette espèce, les plantes aquatiques offrent un endroit idéal pour se cacher des prédateurs.
C’est le cas aussi des jeunes de la Gallinule poule-d’eau.
Gallinule poule-d'eau
Cet oiseau déambule sur les feuilles des plantes aquatiques à la recherche d’insectes et de gastéropodes.
Les rats musqués, si nombreux dans les marais du lac Saint-Pierre, se nourrissent de tiges et de feuilles de quenouilles. Ils construisent leur hutte à partir de branches.