Photo prise par satellite montrant la masse d’eau du nord du lac Saint-Pierre.
La masse d’eau du nord est alimentée principalement par la rivière des Outaouais ainsi que par les rivières L’Assomption, Chicot, Maskinongé, du Loup, Bayonne et Yamachiche. La rivière des Outaouais, le plus important tributaire de la rive nord, contribue à elle seule à 19 % de l’apport en eau du lac Saint-Pierre contre seulement 1 % pour les autres tributaires de la rive nord.
Chenal de la Sauvagesse
La masse d’eau du nord a le plus faible débit. Vers la fin de l’été, les eaux deviennent presque stagnantes.
Les eaux calmes et de faible profondeur favorisent la croissance de vastes lits de macrophytes (plantes aquatiques visibles à l’œil nu).
Les tributaires déversent dans les eaux de la rive nord de fortes charges en nutriments issus des pratiques agricoles dans leurs bassins versants.
Voici un champ de soya cultivé sur une île près de la rive nord du lac Saint-Pierre.
Les eaux brunâtres et opaques de la rive nord doivent cette caractéristique à la forte concentration des matières organiques provenant des matières végétales en décomposition.
L’agriculture est très présente sur la rive nord du lac Saint-Pierre. Elle fournit un surplus de nutriments.
Nymphéas
Ces fortes charges en nutriments, en particulier le phosphore, favorisent la prolifération d’algues telles que les cyanobactéries et la croissance excessive de plantes aquatiques.